C'est par des tableaux que débutera cette vente avec notamment en tête de catalogue « L'adoration des Bergers », une toile de l'Ecole Française vers 1620 par l'entourage de Jean Boucher dont on attend 4 000 à 6 000 € malgré quelques restaurations.
Suivent des « Bergers sur un chemin » Aquarelle de Lazare Bruandet ( Paris 1755-1804) estimée entre 2 000 et 3 000 € avant de passer aux objets d'art et autres curiosités. A ce chapitre de la vente, on retient une croix en or émaillée, émaux blanc, vert, bleu clair, bleu foncé, noir et jaune, superbe travail de la fin du XVIe siècle à décor d'un Christ sur la face et d'une Vierge en prière au revers pour laquelle il faudra engager 2 200 à 2 800 €.
Plus loin, l'attention est captée par un élégant cartel à poser de forme violonée à décor marqueté de feuilles et fleurs en corne rouge et laiton sur fond de corne verte. D'époque Louis XV et à cadran à vingt-cinq plaquettes émaillées signé Gilles Lainé à Paris, ce cartel de qualité est attendu entre 5 000 et 7 000 €.
Pour la partie mobilier, à noter cette commode galbée toutes faces en marqueterie de satiné et dessus de marbre rouge estimée 5 300/6 500 € mais aussi cette paire de grands miroirs vénitiens à deux bras de lumière de forme violonée en bois sculpté et doré à décor de dragons ailés, vases fleuris, masque de lion, cascade, croisillons et autres volutes et enroulements, travail de la fin du XVIIIe voire début du XIXe estimé 2 500/4 000 €.
Et pour rester dans les miroirs, gros plan pour finir sur ce grand miroir en porcelaine polychrome en ronde-bosse à décor de branchages, feuillages, fleurs et joncs, ornés d'oiseaux et surmonté de deux faisans, curieux miroir dans le goût de la Saxe datant de la fin du XIXe siècle pour lequel on espère des enchères entre 4 500 et 6 000 €.
Ivoire Lyon – Hôtel des Ventes Lyon Presqu'île – Samedi 6 juin à 14 h 30 – Catalogue complet et conditions d'expositions et de présence en salle sur www.ivoire-lyon.com
Adjugés !
Le mois d'avril chez de Baecque & Associés a donné lieu à quelques belles adjudications online bien entendu puisque toutes les ventes se tenaient à huis clos. Le 29, on notait par exemple les 3 600 € (hors frais) atteint par un étui-nécessaire d'architecte de section ovale du XVIIIe par Pierre II Le Maire et Baradelle mais aussi les 3 100 € portés par un amateur sur un petit cabinet rectangulaire en placage de bois teinté façon ébène et filets d'ivoire.
Le 23, ce sont des lots de vingt pièces de 20 Francs or qui ont entraîné le public des acheteurs avec notamment l'enchère à 5 450 € pour l'un d'eux. Précédemment le 22 et depuis l'antenne marseillaise de la Maison, un « Voilier au large de Maïre », huile sur toile de Raphaël Ponson trouvait preneur à 4 600 € (hors frais) tandis que dans la même vente « La bataille de Bitonto à Naples et le siège de Gaeta », une paire de tableaux de Charles Parrocel partait à 6 200 € (hors frais).
Le 17, on notait encore les 1 100 € atteints par une « Composition abstraite aux deux personnages », huile sur toile de Michel Thompson tandis que le 16 voyait l'enchère de 1 800 € tapée au marteau pour une garniture de cheminée en bronze doré partiellement émaillé dans le goût de Barbedienne.
Précédemment le 8 mars, on notait également quelques beaux résultats Sous le marteau de Maîtres Jean-Marc Bremens et Christophe Belleville. Une rare toile de l'artiste Pierre Etienne Romilleux, grand pourvoyeur des soyeux lyonnais, dépassait largement son estimation annoncée entre 8 000 et 10 000 € avant de trouver preneur à 58 000 euros (hors frais) tandis qu'un vase balustre de style Ming mais datant du Début du XXe s'envolait à 6 900 €.
Un bébé Louvre Jumeau estimé 400/600 € trouvait preneur à 1 500 € pendant qu'une commode Transition estampillée estimée entre 800 et 1 200 € était adjugée pour sa part 2 800 €.