La Métropole de Lyon présentait le 22 juin, son compte administratif 2017. Les recettes fiscales perçues par la Métropole de Lyon ont augmenté de 3,9 % par rapport à 2016. Elles émanent des entreprises à hauteur de 36 %, des ménages pour 22 % et d'une multitude de produits fiscaux liés à des transferts de charge versée par l'Etat, la Région et des fonds. Quant aux dépenses de fonctionnement, « elles diminuent de 87 M€, principalement en raison de l'impact, sur l'exercice 2016, des dépenses liées au refinancement de la dette toxique transférée du Conseil général. Les charges financières représentent 57 M€ alors qu'elles atteignaient 179 M€ en 2016 pour absorber le poids de l'indemnité de sortie de 135,6 M€ », détaille la Métropole de Lyon. Au 1erjanvier 2017, la dette de la Métropole de Lyon s'élève à 2,2 Md€, à taux fixes pour 50 %.
Quant aux investissements, ils progressent de 662 M€ en 2016 à 778 M€ en 2017. Richard Brumm, vice-président de la Métropole en charge des finances, évoque : « 1,5 M€ accordés pour la requalification de pôles entrepreneuriaux, 18 M€ pour la Cité de la Gastronomie dans le Grand Hôtel Dieu ou encore 500 000 € pour des projets sur la Vallée de la chimie et 200 000 € pour le nouveau bâtiment du Centre international de recherche sur le cancer. »
2,7 Md€ de recettes de fonctionnement
- 69 % de recettes fiscales (1,8 Md€ en hausse de 69 M€ entre 2016 et 2017)
- 18 % de dotations de l'Etat (478 M€ en baisse de 47 M€ par rapport à 2016)
- 13 % de produits divers
2,3 Md€ de dépenses de fonctionnement
- 31 % pour le secteur social - 720 M€
- 19 % pour des subventions et participations - 426 M€
- 17 % pour les dépenses de personnel - 391 M€
- 12 % pour des charges générales - 283 M€
- 10 % pour le reversement aux communes - 234 M€
- 11 % pour d'autres charges - 240 M€