Peut-être du fait d’un grand père paternel huissier de justice ? Pourtant, après avoir accompli sa scolarité rue Mazenod, au collège Vendôme et à Jeanne de Lestonnac, chez « les bonnes soeurs », elle passe le baccalauréat avec un an d’avance. Mais sa passion, depuis l’âge de quatre ans, c’est la danse classique. Aussi envisage-t-elle de créer une école de danse classique pour les enfants à Lyon. Une activité sportive et ludique où elle se réalise et trouve rigueur, discipline et perfectionnisme. Durant 18 ans, elle suivra les cours de l’école chorégraphique de Lyon, « bercée par la musique classique ». Parallèlement, elle suivait les cours de l’Ecole de notariat dirigée par le colonel Arnoux, figure de l’enseignement notarial. Cette école permettait à l’époque de devenir notaire. De plus, l’enseignement correspondait vraiment à la notion qu’elle se faisait de la pratique du droit. « Je travaillais parallèlement à mes études et je crois que c’est une bonne formation. » Mais elle comprend vite que si la pratique permet d’acquérir une excellente formation, il faut nécessairement un apprentissage universitaire pour devenir un excellent professionnel. Son parcours n’a pas toujours été un long fleuve tranquille. Une fois le diplôme de premier clerc obtenu en 1984, elle galère pour trouver un stage dans une étude de notaire. Faute de propositions concrètes, elle intègre la communauté urbaine comme chargée de mission juridique durant deux années. C’est Me Adrien Ben-Haïm, notaire à Lyon, qui l’accueillera pour débuter sa carrière notariale. Elle travaillera par la suite à l’étude de Me Patrice Decieux, puis chez Mes Xavier Levrault et Jean-Pascal Roux. Mariée depuis 29 ans à Eric, médecin biologiste, et mère de trois grands enfants, Martine Amsellam Zaoui quitte Lyon pour Cannes de 1993 à 1997, pour suivre son mari. Elle intègre alors une étude d’huissier de justice intéressée par sa formation notariale, d’autant que son mémoire de DSN portait sur « force probante et force exécutoire de l’acte authentique ». Cannes, une ville qui marquera le destin de Martine Amsellam Zaoui, car c’est sur la Croisette qu’elle suivra son premier congrès des notaires de France, consacré à l’urbanisme et présidé par Me Gérard Kaeufling. C’est au palais des festivals qu’elle rencontre Marie-Hélène Fremond, secrétaire générale du mouvement jeune notariat.
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