"Sur le marché du bureau, nous allons boucler 2021 dans les clous de la moyenne décennale, avec environ 275 000 m2 placés, grâce à la concrétisation des grandes transactions que nous annoncions il y a
quelques mois. Les utilisateurs ont intégré les effets de la crise sanitaire et du télétravail, donc ils s’organisent en conséquence.
Cela m’amène à penser que la dynamique devrait se prolonger en 2022, avec deux mots d’ordre : flexibilité et centralité. Aujourd’hui, les collaborateurs souhaitent que les entreprises leur proposent des bureaux les plus accessibles possibles, avec des moyens de transport à proximité, et les plus adaptés
aux nouveaux modes de travail, avec du flex office, du coworking...
Cette flexibilité et cette centralité vont donc se retrouver au coeur de la demande des entreprises, qui chercheront à signer des baux de plus courte durée, avec des surfaces modulables.
Comme la demande est forte et que nous n’avons pas suffisamment d’offre à proposer, je pense que les valeurs locatives vont augmenter pour le prime neuf situé sur les secteurs de la Part-Dieu et de Gerland notamment. La crise sanitaire engendrera une réduction de surface de l’ordre de 15 à 20 % pour les
grandes entreprises.
Mais notre marché devrait rester dynamique, car en parallèle les sociétés se déplaceront pour intégrer des sites mieux adaptés à leurs besoins."