« Nous faisons le pari de la jeune création et de l'émergence », a déclaré Loïc Graber, adjoint au maire de Lyon, délégué à la culture, en ouverture d'une saison culturelle florissante. Fidèle à la tradition, la soirée s'est déroulée au cœur d'un lieu symbolique.
Cette année, l'élu de ce grand rendez-vous était le Musée d'art contemporain, actuellement en cours de montage de l'exposition de Bernard Venet. L'artiste présentera, à partir du 21 septembre et jusqu'au 6 janvier 2019, une rétrospective complète de ses 170 œuvres mêlant dessins, peintures, photographies, œuvres sonores, films et sculptures monumentales en acier dédiées à l'espace urbain.
Placée sous le signe de l'Europe, cette saison culturelle vise à encourager les jeunes professionnels du théâtre, de la musique et de la danse et à accompagner ainsi de nouveaux artistes. Si les grands classiques comme la Biennale de la danse, le festival Lumière et la fête des Lumières confirment leur notoriété, une large place est donnée à des scènes hybrides pour promouvoir les talents.
C'est ainsi que le Street Art monte en puissance au sein de la ville de Lyon et que la danse hip-hop s'ouvre à un large public. La compagnie Tie Break en a fait une brillante démonstration le soir de la rentrée culturelle. Inspirés à la fois par le cirque et par les comédies musicales, les huit jeunes danseurs lyonnais qui ont participé au festival d'Avignon en juillet dernier se produisent partout en France.
De l'ouverture de trois nouvelles bibliothèques en 2017 et 2018 à l'exposition consacrée à l'empereur Claude qui se tiendra au musée des Beaux-Arts de Lyon du 1er décembre 2018 au 5 mars 2019, Loïc Graber et Georges Képénékian ont souligné que la culture donnait une touche de couleur bien vivante à la ville.
A.G.-P