Votée dans un contexte sanitaire et économique de crise, sur la base d'une récession de -10 % du PIB en 2020 selon le gouvernement, la loi de finances 2021 s'appuie, en partie, sur les dispositions du plan France Relance.
D'un montant global de 100 milliards d'euros, celui-ci vise à "renforcer la compétitivité et l'indépendance de l'appareil productif", comme l'indiquait le ministre de l'économie Bruno Le Maire lors de la présentation de son projet devant les parlementaires en octobre dernier.
Vert et pragmatique
Aux accents définitivement "verts", avec, par exemple, l'instauration d'un crédit d'impôts pour la rénovation énergétique des bâtiments professionnels des TPE/PME à usage tertiaire, industriel, artisanal ou libéral engagée entre le 1er octobre 2020 et le 31 décembre 2021 (30 % des dépenses dans la limite de 25 000 €) ou pour l'installation d'un système de charge pour véhicule électrique jusqu'au 31 décembre 2023 et un mécanisme de sanction comme le malus CO2, ce cru 2021 "s'oriente, de manière pragmatique, vers le soutien aux entreprises avec des solutions fiscales concrètes et utiles", souligne l'Ordre des experts-comptables Auvergne-Rhône-Alpes... La suite de ce dossier est réservée aux abonnés.