Les autorisations administratives et le permis de construire enfin obtenus, APRC va pouvoir concrétiser cette année son premier dossier en Italie. Une étape importante pour ce groupe, créé à Lyon il y a 16 ans par Karim Abdellaoui, et qui a réalisé depuis quasiment deux millions de mètres carrés dans l’Hexagone.
À Chivasso, entre Turin et Milan, il s’apprête en effet à démarrer la construction d’une plateforme logistique, qui totalisera 128 000 m2, marquant ainsi l’épilogue d’un dossier engagé il y a plusieurs années.
Première étape en Italie pour APRC, qui se lance à l'international
Cette première opération ne restera pas longtemps unique. "À l’instant T, nous avons construit zéro mètre carré à l’étranger. Mais nous avons sécurisé une bonne dizaine de fonciers en Italie, pour lesquels nous espérons obtenir les autorisations dans le courant de l’année", confirme Olivier Barge.
Arrivé il y a six mois, ce dernier occupe aujourd’hui le fauteuil de directeur opérationnel d’un groupe qui emploie plus de 100 personnes et dont le volume d’affaires s’est établi à pratiquement 140 millions d'euros en 2022. "Avec les dossiers que nous avons signés, nous devrions réaliser le double en 2023", affirme-t-il.
Après Chivasso, APRC devrait lancer dès 2024 des opérations à Imola et Novara. Près de 300 000 m2 supplémentaires sortiraient ainsi de terre. Pour l’heure, pour assurer ces développements à l’étranger, APRC Group s’adosse sur des partenaires locaux. "Plus tard, peut-être que nous développerons une activité de contractant général, comme en France avec notre filiale KSI, mais ce n’est pas impératif. Nous verrons si cette évolution est pertinente", poursuit-il.
Le groupe APRC vise du foncier en Espagne, Croatie et Slovénie
Bien qu’il soit moins avancé dans ces projets, le spécialiste lyonnais de la logistique travaille cependant sur des dossiers en Espagne. De l’autre côté des Pyrénées, une première opération pourrait se concrétiser dès l’année prochaine. "Nous avons sécurisé un foncier près de Saragosse, qui devrait nous permettre de développer une plateforme de 80 000 m2", indique Olivier Barge.
Autres pistes à l’étude, la Slovénie et la Croatie. "Nous avons fait l’acquisition de fonciers dans les régions de Ljubljana et Zagreb", confirme-t-il, bien qu’il ne projette pas de démarrage sur ces dossiers avant 2025, voire 2026. "Ce sont des marchés plus petits que la France, l’Italie, ou l’Espagne, mais ils sont moins bagarrés et nous pouvons clairement faire jouer notre savoir-faire, tout en assumant notre volonté de diversification en termes de marchés géographiques", ajoute-t-il enfin.
