En région lyonnaise, ces structures internes aux grands groupes et qui se développent dans les ETI sont nombreuses mais restent méconnues : Seb, Arkema, Engie, Veolia, Adecco ou encore Solvay y déploient pourtant des activités à haute valeur ajoutée. Car, comme l'a révélé cette manifestation, elles portent des enjeux forts de mutation digitales comme l'intelligence artificielle, la robotisation ou le cloud.
« Ces CSP qui concentrent des services support des entreprises telles que la comptabilité, la paie, la facturation ou les ressources humaines, ne sont ainsi plus des centre d'industrialisation administrative » explique Jean-Pierre Lac, président de Lyon Place Financière et tertiaire.
Ce colloque a permis les échanges de bonne pratique entre les entreprises : changements des process transactionnels, recherche de compétences, automatisation…
« Les métiers liés aux services partagés sont en forte mutation. La digitalisation qui entoure nos structures est de nature à valoriser les compétences des collaborateurs qui y travaillent. Le CSP reste le centre névralgique d'une société quelle que soit sa taille. S'ils s'arrêtent de fonctionner, c'est l'ensemble de l'entreprise qui ne tourne plus » explique Xavier Lancksweirt, general manager business unit chez Solvay dont le centre de service partagé qui est de dimension mondiale, est doté d'une budget annuel de 300 M€.
Les centres de services partagés font battre le cœur des entreprises
La commission CSP de Lyon Place Financière organisait le 14 juin à la Cité internationale un colloque consacré aux Centres de services partagés.

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