En effet, les arts du mouvement vont prendre davantage de place dans la programmation. En témoigne l'arrivée dans le pool des artistes invités de Aurélie La Sala et sa compagnie de cirque Virevolt, aux côtés de David Lescot, metteur en scène de la compagnie du Kaïros, le tandem Julie Rossello-Rochet (auteure) et Lucie Rébéré (metteure en scène) et Etienne Gaudillère.
Quatre jeunes équipes profondément ancrées dans les problématiques et les écritures actuelles, dont trois installées en région. Il y aura aussi de la danse, en ouverture de saison avec deux spectacles accueillis dans le cadre de la biennale de la danse, et plus tard, avec un condensé d'Angelin Preljocaj dans Playlist #1 et la dernière production de la compagnie du Grand Jeté.
La chanson française, devenue spécialité locale, n'est pas oubliée, avec l'évident maintien du festival des Nouvelles voix, un rendez-vous incontournable pour découvrir des artistes en devenir (et qui sait les futures stars ?) et une drôle de Nuit des Lyonnaises qui réunit Karimouche, Évelyne Gallet et Buridane et la DJ Marine Pellegrini, pour une soirée 100 % féminine.
On n'oubliera pas non plus d'aller jeter un coup d'oeil à la rencontre entre Benjamin Biolay et Melvil Poupaud.
Au rayon théâtre, hormis la pièce de Étienne Gaudillère (artiste associé), présentée en Avignon cet été, Pale Blue Dot, une histoire de Wikileaks, les curieuses et les curieux auront le loisir de venir voir la dernière création de Arnaud Meunier, le directeur de la Comédie de Saint-Étienne, J'ai pris mon père sur mes épaules.
Mais aussi, et surtout l'étonnante version du Misanthrope de Louise Vignaud, avec un Mickaël Pinelli flamboyant dans le rôle d'Alceste créée cette saison dans le petit théâtre du TNP.
Gallia Valette-Pilenko