Le salon du deux roues à Lyon vise les 100 000 visiteurs du 23 au 26 février

Deuxième salon européen dédié à l’univers des motos après l’Eicma de Milan, le salon du deux rouesrevient à Lyon, du 23 au 26 février. Moto volante, véhicules plus respectueux de l’environnement, pilotes reconnus… Un des organisateurs, Jack Monchanin, dévoile les particularités de cette édition anniversaire.

Jack Monchanin, le salon du deux roues fête ses 30 ans cette année, y aura-t-il des exclusivités ?

Cette année, cela n’était pas de tout repos, mais nous avons réussi à réunir tous les constructeurs du secteur. Au total, près de 550 exposants seront présents. C’est une édition exceptionnelle, un grand nombre de constructeurs fêtent leur anniversaire. Motobécane célèbre ses 100 ans, BMW est également centenaire et Harley a 120 ans !

Des pilotes motos renommés, comme le Français Johann Zarco ou l’Anglais John McGuiness, seront présents sur l’événement. Le public pourra les rencontrer dans les padoc show, lors des conférences ou des séances d’autographes. En 2022, nous avons comptabilisé 85 000 visiteurs environ. Cette année, entre les surprises et les nouveautés présentées, nous visons les 100 000 visiteurs !

Moto autonome : ne pas dire "jamais"

"Entre 3 000 et 6 000 deux-roues présentés à Lyon"

Quelles seront les innovations présentées ?

Je pense d’abord au stand Lazareth et sa moto volante. Lodovic Lazareth est de la région, il vient d’Annecy et a développé un engin capable de voler ou de rouler, même sans pilote. Entre les motos classiques, les petits engins sans moteur, les VTT et les inventions, il y aura entre 3 000 et 6 000 véhicules exposés. Le petit scoop, c’est que Yamaha a passé le cap de la mobilité urbaine. La marque va présenter un véhicule sans moteur thermique lors du salon.

C’est la deuxième année que la mobilité urbaine est intégrée au salon, quels sont les enjeux ?

L’année dernière était plutôt une année test, mais cette année, une centaine de stand y sont dédiés. Les moteurs thermiques ont moins la côte de nos jours, notamment en ville. Cela vient d’abord des politiques de la Ville avec les zones à faibles émissions par exemple, et les stationnements, réduits en centre-ville.

Le bruit est également devenu une problématique, et la population a une conscience écologique de plus en plus présente. Aujourd’hui, c’est une nécessité de prendre le virage des mobilités urbaines. Pour ces questions, ce n’est pas qu’il faut y aller, c’est qu’on y est déjà.