Ici, l'acteur qui se définit lui-même comme burlesque, devient un passeur de poésie. Clown lunaire dans la pénombre, il égrène l'abécédaire de nuits plus belles que les jours écrit par Ingrid Astier, collectées tant à la Mondaine que dans l'oeuvre de Baudelaire ou les chansons de Bashung tandis que les images de la danseuse étoile Marie-Agnès Gillot ouvrent des fenêtres vers la rêverie. C'est une facette méconnue que laisse entrevoir Pierre Richard, dans l'écrin d'obscurité que lui a construit le metteur en scène Gérald Garutti.
Théâtre des Célestins, 6 au 10 février, www.theatredescelestins.com