Qualité du papier, reliure, façonnage, tout a été mis au point avec des spécialistes dans leur domaine, en France et en Espagne, pour imaginer des carnets haut de gamme autour d'une communication décalée. « Notre discours de marque est volontairement provocateur, explique Nicolas Guillemot, président-fondateur de Le papier fait de la résistance. Notre marque est ultra connectée et très active sur les réseaux sociaux et pourtant nous commercialisons des carnets de note. »
L'entreprise, qui a réalisé 290 000 € de chiffre d'affaires en 2016, adresse deux marchés : les particuliers via 120 points de vente en France (librairies et concepts stores indépendants), son propre site web et désormais sa boutique de Lyon 6ème ; et les professionnels pour la personnalisation de carnets. Le papier fait de la résistance séduit les grands noms : sa marque côtoie Chanel, Longtemps, Kenzo…
Son show room, en location, va lui permettre de donner un coup d'accélérateur. « C'est un lieu de vie pour accueillir nos clients professionnels, organiser des événements et des ateliers autour de la calligraphie, de l'écriture, de la photo… »
La prochaine étape de l'entreprise est « une levée de fonds de 1 à 2 M€ », selon les dirigeants. Elle a trois objectifs : élargir la gamme dans la bureautique, passer à une équipe de quinze ou vingt personnes avec notamment l'embauche de directeurs artistiques et développer l'international. « Le Japon constitue une cible prioritaire où nous avons déjà des contacts. Les japonais sont fans de marques françaises et utilisent beaucoup de papeterie », selon Nicolas Guillemot. L'entreprise a engagé des discussions avec des fonds d'investissement pour boucler ce premier tour de table en 2018.
Le papier fait de la résistance compte quatre associés, dont Nicolas Guillemot et Frédéric Soriano, actifs dans son pilotage opérationnel, trois salariés et des free lance externes.