La visite d'Etat du Président Xi Jinping à Lyon en 2014, avait lancé la nouvelle phase de l'Institut Franco-Chinois depuis sa création en 1921. D'abord lieu d'accueil et d'études pour les étudiants chinois, la structure, au fil des ans, a puisé dans la richesse culturelle et universitaire des liens ainsi créés entre les deux nations pour devenir un site muséal aux collections sans cesse renouvelées mais aussi un lieu d'affaires avec l'émergence d'une activité de mécénat qui bat aujourd'hui son plein.
Neyret Group : de Chaponost à Changzhou
Sous la houlette de son président Thierry de La Tour D'Artaise et sa directrice Candice du Chayla, le Nouvel Institut Franco-Chinois (NIFC) s'est fixé pour mission "de promouvoir les coopérations entre Lyon et la Région Auvergne-Rhône-Alpes avec la Chine, jouant ainsi un rôle de plateforme économique entre les entreprises françaises et chinoises".
"Un lieu de rencontres et d'aides informel"
"Il permet au territoire Auvergne-Rhône-Alpes de gagner en attractivité en étant une porte d'entrée et un levier pour l'implantation d'entreprises chinoises. L'objectif n'est pas de réinventer la roue ni de concurrencer d'autres structures d'accompagnement. Notre institut est plutôt un lieu de rencontres et d'aides informel pour orienter les entreprises vers les meilleurs partenaires, grâce aux membres de notre réseau qui connnaissent déjà bien la Chine, explique Thierry de La Tour d'Artaise, président du groupe Seb, dont on ne présente plus le succès commercial en Chine, via sa marque cotée localement, Supor.
Le NIFC compte aujourd'hui 37 mécènes, dont DCB International, Sanofi Pasteur, Gattefossé, Groupe Seb et dernièrement Neyret Group, Huttopia et Aktid.
Créée sous forme d'association loi 1901, la structure organise chaque année plusieurs manifestations consacrées aux chefs d'entreprise : conférences économiques, forum franco-chinois ou des missions en Chine. La prochaine édition du forum franco-chinois sera exceptionnellement délocalisée à Paris et aura lieu les 8 et 9 novembre.
L'occasion de décrypter les relations franco-chinoises post-Covid. Pour Thierry de La Tour d'Artaise, "elles sont très bonnes malgré un sentiment côté chinois d'un China bashing, entretenu par les Etats-Unis".