"La vision affichée par Lugh est la suivante", explique Olivier Ou Ramdane, co-fondateur de l'entreprise : "Ce que l'on souhaite faire à terme c'est d'utiliser les technologies des blockchains, sous-jacentes aux cryptomonnaies, pour créer des usages pour le quotidien. Aujourd'hui, même si cela s'élargit de plus en plus, la cryptomonnaie reste réservée à un cercle d'initiés. In fine, les premières applications qu'on imagine concernent la création d'un moyen de paiement et d'un programme de fidélité interopérable entre différentes enseignes de biens et de services".
Autrement dit, avec ce système, nul besoin pour le consommateur de détenir une dizaine de cartes de fidélité différentes. Une vision menée sur un objectif à long terme, de 18 à 24 mois, à partir de 2021. Pour l'heure, les investisseurs ont la possibilité d'acheter des jetons EUR-L sur la plateforme de Coinhouse, prestataire français de service sur actifs numériques, dédié plutôt à un public de particuliers. L'idée est de développer le nombre de distributeurs d'EUR-L : "Plus il sera utilisé plus cela augmentera son critère d'adoption".
Des discussions sont en cours avec différents distributeurs. Pour chaque actif numérique EUR-L émis, un euro est conservé sur un compte de réserve dédié au sein de la Société générale, permettant donc de conserver sa stabilité. Quelques jours après le lancement, Coinhouse a enregistré 40 % des transactions en EUR-L sur sa plateforme.