Le CNRS Rhône Auvergne compte 1 600 chercheurs permanents, sur les 3 600 du site universitaire Lyon Saint-Etienne. « C'est un ratio équivalent à d'autres territoires mais important pour le CNRS car Lyon Saint-Etienne est le second site français, après Paris Saclay, en termes de moyens humains, premier dans le domaine des sciences pour l'ingénieur et dans les trois premiers dans les domaines de la biologie, des sciences humaines et sociales, et de la chimie », selon le CNRS.
« La convention quinquennale fixe les contours d'une politique scientifique partagée en phase avec le projet Idex Lyon porté par l'UDL. Elle s'articule autour de ses trois domaines de recherche : sciences et ingénierie ; biologie, santé et société ; sciences humaines et sociales », explique le CNRS Rhône Auvergne.
Une centaine de laboratoires sont gérés en cotutelle. Les signataires de cette convention sont les trois universités de Lyon, l'université Jean Monnet de Saint-Etienne, ENS Lyon, Ecole Centrale de Lyon, Insa de Lyon, Sciences Po Lyon, CPE Lyon, Enise, ENTPE et VetAgroSup.
Parmi les nouveautés de cette convention, les partenaires s'engagent à un délai maximal de cinq semaines pour fixer le laboratoire interlocuteur privilégié d'un industriel dans le cadre d'un contrat de recherche partenariale. « C'est symbolique mais essentiel pour organiser au mieux les relations avec les entreprises », déclare Antoine Petit.
En toile de fond de cette signature : la présentation, courant 2019, du projet Idex Lyon au jury international. « Pour construire une université intensive de recherche de niveau mondial, nous devons réunir nos forces. Il est important pour l'UDL de savoir que l'on peut compter sur un acteur comme le CNRS », expose Khaled Bouabdallah, président de l'UDL.