Sa voix sombre intéressait alors beaucoup les chefs qui lui confiaient volontiers des rôles travestis. « Le public trouve naturel de me voir endosser les habits de Chérubin ou Oreste, mais il oublie les efforts consentis pour conserver la maîtrise de son corps, pour ne rien laisser paraître de sa féminité », nous confiait à l’époque la mezzo-soprano qui garde un souvenir ému des Troyens de Berlioz. « Je chantais Ascagne au Châtelet sous la baguette de John Eliot Gardiner avec qui je rêve de chanter Didon ». Depuis, son répertoire s’est nettement féminisé. Elle a chanté Didon, mais celui de Purcell. Berlioz devra encore patienter. Du moins ce personnage, car on se souvient de son interprétation du cycle des Nuits d’été avec l’Orchestre National de Lyon sous la baguette de Jun Märkl. .../...
Lire la suite dans le Tout Lyon Affiches n° 5044 du samedi 13 avril 2013