La start-up lyonnaise Mounki apporte aux auto-écoles des outils pour les aider à prendre le virage du numérique. "Il y avait un fort décalage entre les attentes des élèves, souvent très connectés, et l’offre des auto-écoles de proximité de plus en plus concurrencées par l’arrivée des plateformes numériques", explique Cédric Quadjovie qui a créé Mounki en 2016.
La start-up lyonnaise a donc développé une solution digitale permettant aux moniteurs d’établir les fiches de suivi, aux élèves d’accéder à leur livret d’apprentissage et aux gérants d’assurer un suivi global. "Nous avons simplifié la saisie des informations et le suivi de la formation tout en améliorant l’expérience et la transparence entre tous les utilisateurs", résume Cédric Quadjovie.
Commercialisée depuis 2018, la solution, proposée par abonnement, a été souscrite par plus de 400 auto-écoles représentant 1 000 enseignants et quelque 120 000 élèves.
Mounki, des produits complémentaires
Alors que le marché est en pleine mutation et que l’Etat incite les auto-écoles à faire leur transformation digitale, Mounki a une carte à jouer. Pour se développer plus rapidement, la start-up de 8 personnes s’est rapprochée d’un partenaire solide et à forte notoriété.
La société montpelliéraine Enpc-Ediser, spécialisée dans l’ingénierie pédagogique pour les professionnels de la formation et enseignants de la conduite, a repris Mounki. "Nous commercialisons désormais deux solutions de suivi pédagogique. Les produits développent une ergonomie différente et sont donc complémentaires", affirme Antoine Beaudonnet.
Le directeur commercial d’Enpc-Ediser indique que les outils des deux acteurs comptent aujourd’hui 2 000 clients et fixe un objectif à 6 000 auto-écoles, soit la moitié du marché français.