AccueilCollectivitésLa Métropole s'accommode de la maîtrise des dépenses de fonctionnement

La Métropole s'accommode de la maîtrise des dépenses de fonctionnement

Richard Brumm, vice-président en charge des finances, et David Kimelfeld, président de la Métropole de Lyon.
DR - Richard Brumm, vice-président en charge des finances, et David Kimelfeld, président de la Métropole de Lyon.

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L'an prochain, la progression des dépenses contractualisées ne pourra pas être supérieure à 24 M€ dans le cadre du contrat signé avec l'Etat. Le budget 2019 de la Métropole de Lyon prévoit ainsi 2,031 Md€ de dépenses réelles de fonctionnement, contre 2,007 Md€ cette année. Les dépenses à caractère social constituent le premier poste et représentaient, en 2018, un montant de 760,8 M€, soit plus de 32 % du budget de la collectivité. En 2019, 16 des 24 M€ d'augmentation des dépenses autorisée seront d'ailleurs affectés au social. Les subventions et participations sont la deuxième dépense, à hauteur de 458 M€, suivies des charges de personnel qui s'élevaient à 408 M€ cette année pour un effectif de 9 200 agents à fin décembre 2017.

Côté recettes, la Métropole table sur une hausse de 1 % du produit des recettes fiscales avec pour principales rentrées 263 M€ de taxe foncière, 237 M€ de cotisation foncière des entreprises et 156 M€ de taxe d'habitation. La dotation globale de fonctionnement reste stable à 469,2 M€ tandis que le dynamisme du marché immobilier permettra d'engranger davantage de recettes des droits de mutation à titre onéreux qui devraient avoisiner 330 M€.

Au 1er janvier, l'endettement total de la Métropole sera de l'ordre de 2 200 M€ et le taux moyen de la dette est estimée à 1,66 % pour tous les budgets. Au compte administratif 2017, la capacité de désendettement était de 4 ans et 10 mois.

Interrogé sur le bilan de la fusion entre la Communauté urbaine et le Département du Rhône qui n'a pas généré d'économies, David Kimelfeld a répondu : « Notre rôle est d'être au rendez-vous des préoccupations des habitants. Faire des économies pour faire des économies, ça n'a pas de sens si cela signifie dégrader le service public ».

Les investissements s'accélèrent

La programmation pluriannuelle des investissements (PPI) 2015-2020 recense 1 175 projets pour un montant de 3 520 M€ en dépenses et 350 M€ en recettes. Côté investissements, ce sont 3 144 M€ d'autorisations de programmes de crédits de paiements qui ont déjà été votés. En 2019, le budget prévoit un cadrage à 750 M€ pour les autorisations de programme et 650 M€ de crédits de paiement à réaliser. « D'ici mars 2020, les trois quarts des opérations prévues auront été livrées. Dans cette PPI, nous avons un plus grand nombre de petits projets que sur le mandat précédent », affirme David Kimelfeld.

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