La désimperméabilisation crée des îlots de fraîcheur, en maintenant l’humidité des sols et en favorisant l’évapotranspiration de la végétation. Par exemple, du fait d’un environnement moins minéral, un différentiel de 4°C entre les centres-villes et leur périphérie est communément observé.
Le principe de la désimperméabilisation, sur l’exemple du collège Lamartine de Villeurbanne, consiste à créer sur les espaces bitumées, des fosses d’infiltration de pleine terre plantées d’arbres. Et ainsi rediriger les eaux de pluie vers les nappes phréatiques, plutôt que dans le réseau unitaire urbain.
Objectif : 400 hectares désimperméabilisés d'ici 4 ans
L’objectif de l’exécutif métropolitain est d’atteindre 400 hectares désimperméabilisés d’ici à 2026 dans les espaces publics, comme dans le privé. On pense aux vastes parkings :
"Des réflexions sont en cours avec les principales foncières d’aménagement et la grande distribution …", commente Bruno Bernard, le président de la métropole de Lyon.
L’agence de l’eau finance à hauteur de 6,1 M€ sur la période 2022-2024, sur l’ensemble de ces actions budgété à 18 M€.
Une enveloppe de 1,5 M€ a été votée par la Métropole pour des opérations dans cinq collèges sur 3 ans. Deux opérations ont déjà été conduites en 2021, dans les établissements Alphonse-de-Lamartine à Villeurbanne et Maria-Casarès à Rillieux-la-Pape. En 2022, cela concerne les collèges Olivier-de-Serre à Meyzieu, Marcel-Pagnol à Pierre-Bénite et Raoul-Dufy à Lyon 3.