La métropole inclusive souhaitée par David Kimelfeld, bien avant même sa prise de fonction à la présidence de la nouvelle collectivité, prend donc forme. « Ce champs des solidarités est aussi important que notre politique économique pour tendre vers une métropole équilibrée.
Ce projet métropolitain (dont le budget de fonctionnement et d'investissement est intégré dans le budget social de la métropole soit 750 M€), très abouti, s'axe autour de quatre thématiques et pas moins de 80 actions. Celui-ci concerne la population dite « fragile » : personnes à revenus modestes, personnes isolées, âgées ou handicapées, enfants en bas âge... Cette feuille de route solidaire inclut par ailleurs des partenariats renforcées entre les structures (associatives, publiques et privées) de terrain et les différents services sociaux de la métropole.
Ce plan n'est que le corollaire de l'absorption des compétences « sociales » par la métropole suite à la fusion du Département et du Grand Lyon.
« La mobilisation des élus et des agents doit être soulignée dans l'élaboration de ce projet et parfois même ce fut un tour de force car certains dispositifs ont du être modifiés voire pour certains totalement repensés » précise Murielle Laurent, vice-présidente de l'action sociale et éducative ».
Pour David Kimelfeld, « c'est aussi un choc de deux cultures qu'il a fallu absorber avec des habitudes de travail différentes entre les agents départementaux et ceux de la métropole », soulignant « que les codes ont été revus pour une meilleures fluidité entre les services ». La mutualisation des Centres communaux d'actions sociales de Lyon et des Maisons du Rhône effectivement en février prochain illustre cette démarche qui permet d'unifier les processus d'instruction des aides communales et départementales et de gagner ainsi en efficacité.
« Le rapprochement du social et de l'économique est cohérent pour une seule et même politique territoriale. On peut être à la fois attractif pour des entreprises et inclusif pour des habitants. Certains groupe, très engagés dans la RSE par exemple restent attentifs à notre politique sociale. Une politique sociale qui ne concerne d'ailleurs pas que les allocataires du RSA ou la petite enfance, je pense au handicap et à la dépendance ».