C’était en 2013. "Je cherchais des sachets de thé en forme de cœur pour la Saint-Valentin", raconte Elodie Fagot. Il n’en existe pas, à l’époque, sur le marché. Aussi, la jeune femme, alors âgée de 21 ans, décide de les coudre elle-même.
Elle poste la photo sur Instagram - encore à ses balbutiements - et l’engouement est immédiat. Elodie Fagot crée sa micro-entreprise, afin de vendre ses jolis sachets de thé en ligne. Elle lance une campagne de crowdfunding ; ainsi naît Tea Heritage.
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Tea Heritage : un livre de recettes en projet
Dix ans plus tard, "nous allons bientôt franchir le million d’euros de chiffre d’affaires", explique la dirigeante. Aujourd’hui, la marque Tea Heritage est distribuée dans 40 pays et compte plus de 500 revendeurs. 20 formes de sachets sont proposées - coeur, lune, nuage, étoile, tour Eiffel… - mais aussi des thés en vrac.
"Nous créons des recettes de thé en réintégrant des produits locaux, tels que la noix de Grenoble", ajoute Elodie Fagot. Des produits locaux et bios. Les sachets sont également biodégradables et cousus à la main. Tea Heritage collabore avec un établissement et service d’aide par le travail (Esat) de Villeurbanne.
L’entreprise compte six collaborateurs et recrute, en particulier pour son service commercial. "Notre siège est aujourd’hui situé à Villeurbanne. Nous cherchons des locaux plus spacieux". Tea Heritage projette également d’ouvrir une boutique éphémère place des Jacobins, à Lyon 2, en novembre et un salon de thé sur la région lyonnaise. Un livre de recettes est également dans les tuyaux. "Depuis le début, nous sommes en autofinancement", précise Elodie Fagot. Pour qui la recette du succès, c’est : "Doucement mais sûrement."
