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L'imprimante 3D ABS par dépose de fil installée dans l'usine moteur de Vénissieux sert à fabriquer les outillages nécessaires à la conception des moteurs Renault Trucks. « Entre l'étude et sa fabrication, avec les différentes validations, la conception d'une pièce demandait en moyenne 36 jours. Si tout est internalisé avec l'impression 3D, nous tombons à trois jours », prend pour exemple Olivier Gomez. « Mais auparavant, il a fallu convaincre en interne », se souvient le responsable méthode projet de l'usine moteur Volvo Renault Trucks de Vénissieux
La fabrication additive a permis à l'usine de gagner en réactivité et en compétitivité. « Nous réduisons les stocks et imprimons à la demande. Les coûts de gestion des pièces de rechange sont optimisés et les ruptures de fabrication évitées. L'ergonomie des pièces, plus légères donc limitant les troubles musculo-squelettiques pour nos opérateurs, impacte la facilité d'utilisation, avec des couleurs différentes pour repérer plus facilement l'outillage. La fonctionnalité même des outillages a été démultipliée. Les possibilités offertes par l'impression additive permettent de donner plusieurs fonctions à un même outillage. »
S'il a fallut convaincre de l'intérêt de cette technologie, le groupe Volvo s'appuie aujourd'hui sur l'expertise de l'usine moteur pour la déployer dans d'autres services et pour d'autres matières. « La cellule des essais envisage elle aussi de fabriquer ses outillages via la fabrication additive. Au service méthode de l'usine moteur, nous avons commencé les investigations pour le matériau métal », dévoile Olivier Gomez. Mais en aucun cas, l'industriel n'envisage, pour le moment, d'imprimer des pièces 3D insérées dans ses camions. Elles ne servent que pour ses outillages.