Pour ce faire, ses membres ont recensé les essais randomisés qui ont comparé les effets de l'activité physique à une absence de traitement, à une intervention témoin (méditation, relaxation...), aux antidépresseurs et à la psychothérapie.
La durée de traitement a varié de 10 jours à 16 semaines et l'activité physique testée a consisté en des exercices tels la course à pied et la marche. Résultats : l'activité physique a montré la même efficacité que celle des antidépresseurs et que celle d'une psychothérapie. Une option intéressante face à une psychothérapie qui est une option onéreuse et au recours aux antidépresseurs et aux benzodiazépines qui exposent à de nombreux effets indésirables.
Pour autant, dans la prise en charge de la dépression, « le type d'exercices physiques (supervisés ou non par un professionnel, réalisés seul ou en groupe) et leur intensité sont à adapter à chaque patient, afin de prévenir les interruptions prématurées du programme et de réduire les effets indésirables », recommandent les auteurs.