C’est une première dans l’histoire des olympiades d’hiver, l’édition 2022 qui se déroule à Pékin se fera sur une neige 100 % artificielle, avec 300 canons en neige en service. "Nos équipements serviront à la tenue aux quatre grandes disciplines que sont le ski alpin, le ski nordique, le biathlon et le freestyle. Nous avons travaillé depuis six ans sur le dossier des JO de Pékin avec un cahier des charges très stricte liée à la charte olympique et aux exigences de la part du Comité international olympique et des autorités locales chinoises", explique Max Rougeaux, directeur marketing chez TechnoAlpin France.
Ainsi, TechnoAlpin a dû effectuer, très en amont (1 à 2 ans) des test in situ pour garantir le bon fonctionnement de ses équipements. Si le climat semi-aride de Pékin, qui induit un hiver très froid et très sec, "est idéal pour la production de neige de culture", l’interrogation sur la tenue d’un tel événement sur un site qui n’a pas de neige naturelle pose question.
Selon une estimation officielle des organisateurs en 2019, cela coûtera 185 millions de litres d'eau pour l'ensemble des sites olympiques.
JO Pékin 2022 - Yanqing - La piste de ski alpin
— Ski - Biathlon - Sports Infos (@SkiNordique_net) January 25, 2022
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Il faudra savoir jouer avec les caméras pour faire rêver les millions de téléspectateurs !!! pic.twitter.com/72FBVWPkAw
La réponse de Max Rougeaux : "Il faut demander au CIO le choix de tels sites, nous ne sommes que des prestataires."
Et ce dernier de compléter : "Le manque de neige en montagne n’est pas nouveau et les premiers grands investissements dans la production de neige de culture en France par exemple remontent à l’hiver 88-89, sans neige, qui a poussé les stations de ski à s’équiper. Depuis, plusieurs phases d’équipement se sont succédées au gré des innovation que nous équipementiers apportions. Depuis 10 ans, la neige que nous produisons est de très bonne qualité répond à des enjeux environnementaux par des équipements moins consommateur d’eau et d’énergie."