AccueilActualitéJeu vidéo : dans les coulisses de Voodolls, la première création du studio lyonnais Siderift

Jeu vidéo : dans les coulisses de Voodolls, la première création du studio lyonnais Siderift

Au Pôle Pixel à Villeurbanne, le studio lyonnais indépendant Siderift développe le jeu vidéo Voodolls. D’une planète à l’autre, les joueurs incarnent des poupées vodous espérant libérer leurs âmes.
Le personnage "Illusion" imaginé par le Studio Siderift pour le jeu Voodolls.
© Siderift studio - Le personnage "Illusion" imaginé par le Studio Siderift pour le jeu Voodolls.

Actualité Publié le ,

Bruits frénétiques de claviers, tintement de notifications, odeur de café, ça ressemble à un open-space ordinaire. Mais, chez Siderift, des créateurs de jeu vidéo, cadencés par le souffle des ordinateurs, s’activent pour terminer Voodolls.

Au studio Siderift, un jeu vidéo comme un clin d’œil au Petit Prince

© Mathilda Ruiz-Yeste - Le jeu vidéo Voodolls permet aux joueurs d'évoluer dans un monde sphérique.

Dans Voodolls, dont la sortie est prévue en avril 2023, les joueurs incarnent quatre personnages dont l’âme est enfermée dans une poupée vodou et qui doit être libérée. Aiguilles au poing, ils défendent et explorent différentes planètes sous l'égide d'une des quatre saisons. Un jeu dit de "tower defense", car il s'agit de protéger un objectif face à des ennemis en y plaçant des défenses.

"Utiliser l’idée des planètes comme dans Le Petit Prince et l’univers magique vodou était une manière de se démarquer", raconte Adrien Constans, fondateur du studio Siderift.

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De l’idée à la conception, entreprendre un jeu vidéo lyonnais

C'est deux ans et demi plus tôt, soudés par un premier projet sur les bancs de l’école, que Léo Fénoll, Alex Morize et Adrien Constans imaginent leur propre jeu, avec son univers, ses personnages et son histoire.

"La première étape pour développer un jeu vidéo est d’avoir un programmeur. Sans cela, pas de possibilité de cliquer et qu’il se passe quelque chose", explique Adrien Constans.

Ainsi, en combinant mathématiques et code informatique, Alex Morize donne vie aux éléments de décors, aux vues de la caméra et aux différents niveaux du jeu.

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14 postes créés chez Siderift

De nouveaux employés se sont greffés au projet et le studio compte aujourd'hui 14 membres, dont Léo Biston, designer 3D : "Je pars d’un modèle simple que je modélise en 3D, puis j’ajoute les textures avec un autre logiciel, comme le visuel bois pour un tronc d’arbre. Le tout selon les directives d’Emma Cardona, notre directrice artistique."

© Mathilda Ruiz Yeste - Derrière leur PC, les concepteurs du jeu s'activent.

Pour passer de la conception à la commercialisation, Siderift fait appel à un éditeur franco-polonais, Tate Multimédia. Celui-ci est chargé d'assurer les financements, la communication et la commercialisation du jeu vidéo.

Au total, "le projet Voodolls, en comptant les 14 employés, coûte 30 000 euros par mois", précise Adrien Constans. Un travail d’équipe, qui pourra être constaté par le public dès avril prochain.

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