Qu’est ce qui a présidé à la création de ce grand événement qu’est devenue l’Odyssée ?
Nous nous sommes enrichis des Universités d’été du Medef devenues aujourd’hui la Rencontre des Entrepreneurs de France (REF) auxquelles le Medef Lyon-Rhône participait régulièrement. Il fallait que ce type de rendez-vous puisse s’organiser localement au vu de la qualité et de la diversité de notre tissu économique. Nous avons eu la chance d’avoir dès le départ le soutien de deux entreprises lyonnaises historiques : Apicil et la Caisse d’Epargne Rhône Alpes.
On parle du MEDEF Lyon-Rhône comme l’un des plus puissants sinon le plus puissant de France, pourquoi ?
En nombre de salarié et d’adhérents, et au regard de la loi sur la représentativité, le Medef Lyon-Rhône est effectivement un des plus représenté des syndicats territoriaux avec plus de 2300 adhérents qui représentent 200 000 salariés. Nos mandataires, élus, présidents de commission, adhérents et équipes sont une force pour notre syndicat.
Diriez-vous que votre mission originelle au Medef a été menée à bien, c’est à dire avez-vous emmené le syndicat patronal là où vous vouliez l’emmener ?
J’ai eu la chance de rencontrer puis de fréquenter de grands entrepreneurs qui incarnent l’esprit d’entreprendre à la Lyonnaise. Je pense notamment à Bernard Fontanel et à Philippe Guérand qui nous ont accompagnés et qui sont proches du terrain. Aux côtés des présidents qui se sont succédés, je souhaite que le Medef Lyon-Rhône soit reconnu par la qualité et la diversité de ses membres. Je crois que nous sommes appréciés.
Quels sont les défis qui attendent le MEDEF Lyon-Rhône aujourd’hui ?
Aujourd’hui, notre syndicat est arrivé à un point où il faut qu’il respire encore plus. Et je crois que le temps est venu d’élargir notre Odyssée des entrepreneurs à un échelon régional pour une meilleure cohérence. Déjà, notre manifestation attire des entreprises hors-Rhône et c’est tant mieux. Mais il faut aller plus loin. Il ne faut pas perdre de vue par là que le maintien de l’entreprise au cœur de l’économie des territoires est primordial.