Gagnante aux victoires du Jazz 2021, dans la catégorie révélation, Sélène Saint-Aimé a tout de la (future) grande. Contrebassiste formée par les plus grands (Steve Coleman, Lonnie Plaxico, Ron Carter) après le Conservatoire de Boulogne et au Paris College of Music, cette jeune chanteuse poétesse musicienne compositrice originaire de Martinique et Côte d’Ivoire possède déjà un style tout à fait particulier.
Son premier album Maré Undarum (chez Komos), sorti en septembre 2020, s’inspirait de l’artiste peintre Rosa Bonheur, injustement oubliée comme beaucoup de ses consoeurs féminines. Distillant une musique étrange développant un étonnant univers, à l’image de la déesse de la lune dont elle emprunte le patronyme…