« La demande placée en immobilier logistique pulvérise en 2017 tous les records avec près de 3,3 millions de m². A titre de comparaison elle était de 2,7 millions en 2016 tandis que la moyenne des dix dernières années s'établit à 2, 3 millions. Dans un contexte de reprise économique, l'activité a été une nouvelle fois dynamisée par les chargeurs de la grande distribution et l'e-commerce qui captent respectivement 34 % et 16 % du volume commercialisé » indique le communiqué.
Pour la deuxième année consécutive, la part des clés-en-main dépasse le volume des transactions sur les bâtiments existants pour atteindre 1,7 million de m² soit 54 % de la demande globale. Mais 2017 franchit une nouvelle marche vers la massification : le segment des bâtiments XXL (supérieur à 50 000 m²) concentre 37 % de la demande (1,2 million de m²) en seulement 16 transactions.
L'Ile-de-France illustre le mieux les forces qui animent le marché et son gigantisme. Avec plus de 1,4 million de m² placés, un record absolu et une progression en un an de 85 %, la région accueille 9 transactions XXL, dont celles de Conforama sur 180 000 m² à Tournan-en-Brie et Amazon sur 142 000 m² à Bretigny-sur-Orge.
Moins spectaculaires, les marchés des Hauts-de-France et de la région lyonnaise affichent des performances toutefois conformes à leur niveau d'activité habituel. 323 000 m² (versus 420 000 m² en 2016, chiffre impacté par la méga-transaction d'Amazon en Picardie) ont été commercialisés dans le Nord, pour les deux tiers à l'initiative des prestataires et majoritairement sur des bâtiments neufs. La région lyonnaise, avec une demande placée de 356 000 m² (versus 360 000 m² en 2016), enregistre ses deux plus importants mouvements sur des bâtiments neufs situés hors périmètres traditionnels : Action sur 64 000 m² à Belleville et Descours et Cabaud sur 43 000 m² à Pont d'Ain.
Par ailleurs, le stock immédiatement disponible sur la dorsale s'établit autour de 1,6 million avec des évolutions contrastées : une augmentation en Ile-de-France mais une diminution dans le Nord ou la région lyonnaise, dont les taux de vacances sont au plus bas. Globalement, les disponibilités en classe A et de grande taille font défaut sur tous les marchés et les bâtiments en blanc sont commercialisés rapidement.