Dans un marché immobilier toujours orienté à la hausse à Lyon et sa région, les notaires du Rhône, sous la houlette de leur présidente Séverine Girardon, présentaient les chiffres clés 2021 de l’immobilier le 12 avril à Lyon.
Globalement, les volumes de ventes (tous biens confondus) ont augmenté de 16 % entre 2020 et 2021. Un an durant lequel, les volumes en France avaient atteint des records avec plus de 20 millions de ventes enregistrées dans l’Hexagone. Pour la seule commune de Tarare, le nombre de déclaration d’aliéné a par exemple bondi de 20 % dans une zone pourtant régie par un droit de préemption renforcé.
Immobilier : le prix au mètre carré médian à la hausse dans le Rhône
Les terrains à bâtir constituent la plus forte augmentation avec +23 % suivis par les appartements anciens (+ 19 %), les maisons anciennes (+ 15 %) et les appartements neufs (+3,1 %).
Sans évoquer quelque "explosion des prix" la Chambre des notaires du Rhône préfère le terme de "tendance haussière qui se confirme". Ainsi le prix au mètre carré médian dans le Rhône pour l’ancien augmente de 9,5 % à 3 930 euros. (5 060 euros pour Lyon, 3 390 €, pour la métropole de Lyon et 2 150 € pour la zone Villefranche Beaujolais Saône). Le prix de vente médian des maisons anciennes se situe à 365 000 euros (+7,9 %). Celui des terrains à bâtir s’évalue à 172 600 €, en recul de 1,4 %.
Report sur le marché des maisons anciennes hors de Lyon
A noter un effet notoire de report sur le marché des maisons anciennes, avec une part des acquéreurs issus de Lyon vers d’autres zones, qui dynamise par exemple Saône Beaujolais (13,3 %), Villefranche Beaujolais Saône (14,2 %) ou encore l’Isère Rhodanienne (12,2 %).
Séverine Girardon a aussi évoqué le sujet de l’étiquette énergie du DPE. La majorité des appartements anciens à Lyon sont étiquetés D (40 %), tout comme pour les maisons anciennes dans le Rhône (34 %). A noter que les appartements classés C se sont vendus 5 % plus cher que ceux étiquetés D, l’étiquette de référence dans l’ancien.