Cette rivière, qui se jette dans la Saône à Anse, est longée par la voie ferrée et par la RD 485, dite « route de la vallée d’Azergues », qui, toutes trois, structurent ce massif forestier. Nous sommes en effet en Beaujolais Vert et le Douglas est roi. La sylviculture est une économie à part entière ici, même si la filière souffre de la mauvaise santé du bâtiment et de la concurrence iséroise ou savoyarde. Il reste ici quatre scieries dont une grande. Il n’y a pas de seconde transformation sur place. Le bois est utilisé localement pour les charpentes ou expédié à l’étranger. Depuis quelques années, les maisons en bois et la production de plaquettes pour le chauffage offrent de nouveaux débouchés. A côté des espaces forestiers, les prairies d’élevage sont encore nombreuses. Vaches et chèvres sont bien présentes et donnent de très bons fromages. Quelques industries remarquables mais rares finissent de composer le paysage. A Chambost- Allières, Cincinnati VR (14 personnes) est a priori la dernière entreprise à fabriquer des perceuses industrielles françaises ! A Chambost, Grandris et Lamure, Mora International (110 personnes) fabriquent des moules pour l’industrie auto et médicale. Mais le premier employeur du territoire est l’hôpital privé de Grandris (130 personnes), spécialisé en gériatrie et soins de suite. L’établissement va s’agrandir et comptera 160 personnels d’ici 2015. A cette date, la CCHVA n’existera plus. En attendant, elle multiplie les projets. Tour d’horizon. .../...
Lire la suite dans le Tout Lyon Affiches n° 5044 du samedi 13 avril 2013
