Dans le magazine Science, il est ainsi expliqué que dans les années 1930, des chercheurs ont remarqué que les enfants nés en hiver (donc conçu en mars, avril ou mai) étaient plus susceptibles de souffrir de problèmes de santé : retard de croissance, maladies mentales... Selon eux, les températures rigoureuses et les niveaux de pollution plus élevés en hiver pourraient affaiblir l'enfant qui vient de naître. Mais il semble que leurs méthodes d'investigation de l'époque laissaient à désirer.
Récemment, des chercheurs de l'Université de Princeton se sont à leur tour penchés sur la question. Ils ont ainsi analysé les données de plus d'un million de naissances aux Etats-Unis. En fait, ils ont comparé l'état de santé d'enfants de mêmes fratries. Résultat : les bébés nés en plein hiver, et donc conçus entre mars et mai avaient 13 % de risque en plus de naître prématurément. Ces enfants présentaient aussi un système immunitaire plus faible, davantage de troubles de la vision… Des observations particulièrement marquées pour les bébés conçus en mai. A l'opposé, pour ceux dont la conception a eu lieu entre juin et août, les grossesses avaient plus de chance d'aller à terme. Pour ce qui est du poids de naissance, l'été était aussi le meilleur moment pour concevoir.
Source : Destination Santé