Des chercheurs du Albert Einstein college of medicine de New York alertent : certains gestes du football ne sont pas anodins pour notre santé. Le jeu de tête en fait partie. Selon eux, « l'impact des têtes est associé à des anomalies de la substance blanche du cerveau similaires à celles observées chez les patients présentant une lésion cérébrale traumatique (commotions cérébrales…). » Et plus ce mouvement est répété, plus les dommages seraient importants.
Pour parvenir à cette conclusion, les auteursont soumis 98 joueurs amateurs – 49 hommes et 49 femmes - à une technique avancée d'imagerie par résonance magnétique (IRM) appelée imagerie en tenseur de diffusion. Elle offre la possibilité de détecter et de quantifier des anomalies de la substance blanche non visibles en imagerie conventionnelle.
Chacun des participants avaient des années de football derrière lui. Le nombre de têtes entres les femmes et les hommes était quasi identique. Les scientifiques ont alors pu observer que « les femmes présentaient environ 5 fois plus d'anomalies microstructurelles que les hommes ». En cause - sans certitudes pour les auteurs -, « les différences dans la force au niveau du cou, les hormones sexuelles ou encore la génétique ».
Source : Destination Santé