AccueilEconomieFarines alimentaires : Maltivor lève 800 000 euros pour industrialiser sa production à Lyon

Farines alimentaires : Maltivor lève 800 000 euros pour industrialiser sa production à Lyon

La start-up lyonnaise Maltivor valorise les drêches des brasseries en farines alimentaires. Une levée de fonds de 800 000 euros va lui permettre d'industrialiser sa production et de développer un nouveau produit.
Les drêches, récupérées gratuitement auprès des brasseurs, sont transformées en farines alimentaires par la start-up lyonnaise Maltivor.
© DR - Les drêches, récupérées gratuitement auprès des brasseurs, sont transformées en farines alimentaires par la start-up lyonnaise Maltivor.

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Les résidus de céréales post-brassage de la bière, appelés drêches, constituent un biodéchet très intéressant. La start-up Maltivor, créée en 2018 et basée à Vourles, valorise cette matière en la transformant en farines destinées aux industriels de l'agroalimentaire. Pour mieux exploiter un gisement évalué à 700 000 tonnes par an en France, Maltivor veut aujourd'hui industrialiser sa production.

"Notre unité de Vourles affiche une capacité de 400 kg par jour. Nous préparons l'implantation d'une nouvelle unité au nord de Lyon, à proximité de brasseries importantes, qui devrait être opérationnelle début 2024 et offrir une capacité de production de 2 tonnes/jour", explique Lola Bonnin, présidente-fondatrice de Maltivor. D'autres unités pourraient ensuite ouvrir dans le nord de la France et à côté de Rennes.

Maltivor lève 800 000 euros pour développer de nouveaux produits

Une levée de fonds de 800 000 euros, réalisée auprès de Demeter via le fonds d’amorçage industriel métropolitain Lyon/Saint-Etienne, accompagnera cette industrialisation, mais financera aussi la R&D.

"Nous travaillons sur une technologie d'extraction plus verte des protéines végétales pour proposer une gamme de produits concentrés", fait savoir Lola Bonnin.

La start-up de 12 personnes, qui prévoit trois à quatre recrutements cette année, continue de développer avec des partenaires une gamme de produits finis. D'ici peu, une pâte à tartiner mise au point en collaboration avec Valrhona sera lancée. "C'est une façon de faire connaître et de démocratiser la drêche", souligne la dirigeante, qui vise un chiffre d'affaires de 800 000 euros en 2023.

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