S'étirant sur presque 200 m2 au 1er étage dans une pénombre très étudiée, l'expo tente de désamorcer les clichés construits lors de la colonisation concernant ce peuple nomade qui fait fantasmer autant qu'il intrigue. Bijoux, objets artisanaux mais aussi poésie et musique donnent à voir cette esthétique qui se caractérise par sa sobriété, la symétrie et la géométrie de ses formes et l'usage d'un nombre restreint de couleurs ainsi que son sens du mouvement. D'ailleurs certaines marques de luxe occidentales ne s'y sont pas trompées, elles qui passent commande à des artisans locaux pour réaliser leurs propres productions tandis que l'artisanat touareg se propage un peu partout dans le monde. L'exposition rassemble ici quelques 280 objets dont certains sont issus de la donation de l'association Masnat, récemment entrée dans les collections du musée des Confluences, et d'autres prêtés par des collectionneurs privés et des musées comme celui du Quai-Branly.
Musée des Confluences, jusqu'au 4 novembre, www.muséedesconfluences.fr