Il y a deux ans, le programme de construction immobilière rue du Bon Pasteur à Lyon avait suscité de nombreuses inquiétudes de la part des riverains mais également de la mairie du 1er arrondissement qui s'était prononcée contre ce projet. La mairie centrale quant à elle avait rendu un avis favorable… Aujourd'hui, l'équipe de Gregory Doucet a tranché pour la préservation de cet ilôt de verdure, l'un des seuls aux alentours apportant une fonction de végétalisation urbaine.
La Ville de Lyon annonce ce jour la préservation de la parcelle végétalisée située au 33 rue du Bon Pasteur, dans le 1er arrondissement de Lyon. Le projet envisagé comprenait notamment la construction d'un nouvel ensemble immobilier, conduisant à la disparition de l'un des rares ilots de végétation du quartier.
Le Maire de Lyon et son adjoint à l'urbanisme, Raphaël Michaud se conforment ainsi « aux engagements pris auprès des Lyonnaises et des Lyonnais de ne pas accroître le niveau global d'artificialisation des sols, en commençant par préserver les espaces naturels existants. Attentive aux besoins exprimés par la population, la nouvelle équipe municipale acte qu'il est urgent de redonner de l'espace à la nature en ville, en recréant mais aussi en conservant des zones boisées, couvertes et respirables, accessibles à toutes et à tous » explique la Ville de Lyon dans un communiqué.
Aujourd'hui propriété de la commune, cette parcelle devrait faire l'objet d'un nouveau programme, cette fois-ci soumis aux habitants par le biais d'un appel à projet de co-construction.
Un acte fort contre l'artificialisation des sols
« Le 1er arrondissement est l'un des arrondissements les plus denses et les plus minéraux de la ville. En ces périodes de chaleur caniculaire, le déficit d'espaces végétalisés, d'ombres et d'îlots de fraîcheur se fait cruellement sentir. Ici comme dans le reste de la ville, notre souhait est de retravailler avec le secteur immobilier sur des projets plus cohérents et respectueux des espaces naturels, plus proches des souhaits des habitantes et habitants qui veulent voir évoluer leur quartier sans l'étouffer » explique Raphaël Michaud, adjoint à l'urbanisme, à l'habitat, au logement et à l'aménagement.