Le 23 décembre 2020, l'Institut Pasteur cédait officiellement le Château des Ravatys au groupe Lavorel pour un montant de 6,9 millions d'euros. Propriétaire depuis 1937 de ce domaine située à Saint-Lager, au coeur du Beaujolais, la fondation privée à but non lucratif a d'ores et déjà annoncé verser 100 % des produits de la vente à la recherche.
Un argument qui a pesé sur le positionnement de Jean-Claude Lavorel, PDG du groupe Lavorel (plus de 40 M€ de chiffre d'affaires, 250 collaborateurs), séduit par ce domaine de 56 hectares au pied du mont Brouilly qui présentait en outre une activité événementielle en fonctionnement. Une rareté dans la région.
Jean-Claude Lavorel, un homme d'affaires lyonnais à la tête de l'office de tourisme du Beaujolais
S'inscrire "dans la continuité" de ce domaine historique
Le groupe basé à Lyon souhaite aujourd'hui faire revivre ce patrimoine sans pour autant dénaturer l'existant. Selon Jean-Claude Lavorel, il s'agit de "s'inscrire dans la continuité" de ce domaine historique. Pour ce faire, le PDG a choisi de conserver les cinq salariés (une sixième personne rejoindra bientôt les rangs de l'équipe), ainsi que le prestataire Cemir, basé à Belleville et gérant le domaine pour le compte de l'Institut Pasteur.
Quant aux axes de développement futurs, ils s'articuleront autour du renforcement de l'événementiel et de la distribution des vins du domaine, un fort potentiel. Déjà propriétaire de plusieurs hôtels en région lyonnaise (dont le château de Bagnols) et d'une compagnie fluviale, le groupe mise sur l'Orangerie, structure la plus encline à faire du réceptif avec sa capacité d'accueil pouvant avoisiner les 250 personnes assises.
Jean-Claude Lavorel prudent sur les investissements
Les salons d'époque du château ont été conservés et seront proposés à la clientèle séminaire. Et pour l'œnotourisme, là non plus, la porte n'est pas fermée. Si Jean-Claude Lavorel n'a pas souhaité communiquer sur les montants des investissements, il annonce toutefois que ceux-ci "ne seront pas colossaux compte-tenu du contexte actuel".