L'année boursière 2020 n'aura pas été de tout repos pour la santé mentale des traders, des actionnaires et des investisseurs. La crise de la Covid-19 a rendu "folles" les places boursières mondiales à certains moments d'une année qui fera, à coup sûr, une très belle étude de cas pour les étudiants en finance.
L'impact des confinement/déconfinements, avec un degré d'incertitude issu de stratégies politiques sanitaires et économiques éparses selon des nations elles-mêmes dans le brouillard, a donc été réel. Comme le révèle le rapport annuel publié par EY début février, les montants levés en 2020 à la Bourse de Paris, par exemple, ont été divisés presque par six par rapport à 2019.
Des introductions dans la région en 2021 ?
Si cette année-ci avait été marquée par deux opérations emblématiques, Verallia (963 M€ levés) et l'introduction en bourse (IPO) de la Française des Jeux, soit un montant total de 2,9 Md€, 2020 affiche un bien piètre résultat : 448 millions d'euros levés, avec un montant moyen par opération passant de 366 à 28 M€ entre les deux périodes.
Le CAC 40, principal indice boursier de la place parisienne, a terminé l'année 2020 en repli de 0,67 % à 5 561,69 points alors qu'il avait commencée l'année au-dessus des 6 000 points. Pourtant, et bien qu'historiquement la Bourse attire de moins en moins d'entreprises - 17 sorties contre 13 entrées à la Bourse de Paris en 2020 - certains frémissements d'une promesse d'un retour à l'attractivité émaille de plus en plus les projections des experts les plus pointus.
A commencer par HRS, la pépite grenobloise qui vient d'affoler les compteurs avec son introduction remarquée à 84,6 M€, signant ainsi l'une des plus grosses introductions jamais réalisée sur Euronext Growth (anciennement Alternext). Dans la région, deux autres introductions pourraient suivre en 2021, dont l'une "dans le marketing digital", sans que les pronostics soient pour le moment confirmées. (...) La suite de ce dossier est réservée aux abonnés.