Pendant plus de quatre mois, nous devrions donc vivre à crédit pour assouvir nos besoins, qu’ils soient énergétiques ou alimentaires. Le phénomène ne serait pas nouveau et daterait des années 1950. Mais le rythme de consommation, toujours selon l’organisation GFN, ne cesse de s’accélérer.
Il est vrai qu’en cette période estivale, les nouvelles alarmantes concernant les risques environnementaux se multiplient. Les informations alarmantes foisonnent, au gré de l’actualité. Les fuites radioactives des réacteurs de Fukushima pourraient bien se propager jusqu’à nous. Puis, les experts, toujours eux, nous annoncent une possible montée des eaux des océans de l’ordre de un mètre d’ici la fin du siècle. Des dizaines de grandes villes côtières du monde seraient ainsi menacées. Dans l’Hexagone, Marseille serait concernée. Pour l’heure, la cité phocéenne a d’autres chats à fouetter ! Ajoutez à cela les traditionnels incendies de forêts. Même si la France est encore épargnée cet été, à l’exception de la Corse, certains de nos voisins, comme le Portugal, connaissent des situations préoccupantes.
Bref, la saison estivale est propice à la propagation d’informations environnementales anxiogènes, largement relayées par les médias. Reste à savoir quels sont les modes de calcul et d’évaluation desdits experts pour aboutir à leurs conclusions, les opposants à la théorie du réchauffement climatique criant au complot. Difficile de trancher quand on ne se situe précisément pas soi-même dans la liste des spécialistes environnementaux, qui, c’est vrai, et plus particulièrement en cette période de l’année, font la pluie et le beau temps.
F. S.
Editorial - L'été à crédit
Selon l’ONG Global Footprint Network (GFN), c’est donc le mardi 20 août que l’humanité a consommé la totalité des ressources naturelles que la Terre peut produire en une année.
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