En clair, les entreprises employant entre 250 et 5 000 salariés ne se laissent pas impressionner par la crise et s’efforcent, malgré les difficultés conjoncturelles, d’avancer et de conforter leurs positions. C’est donc de ce côté-là qu’il faudrait aller chercher ce moteur qui manque à l'activité économique de notre pays depuis de longs mois. Si les pronostics, comme les promesses, n’engagent que ceux qui les croient, il est une leçon que l’on peut néanmoins tirer de cette étude : les chefs d’entreprise de l’Hexagone n’ont pas perdu le moral. Certes, cette enquête n’est basée que sur un sentiment, argument bien fragile lorsqu’il est question de compétition économique, mais nous savons tous que le moral est essentiel à l’heure d’aborder les grandes épreuves de la vie. Y compris lorsqu’il s’agit de la vie d’une entreprise. Alors, à l’heure où les propos de pré campagne électorale polluent déjà le discours politique et se bousculent sur fond de promesses toutes plus démagogiques les unes que les autres, il est finalement rassurant de constater que ceux qui font réellement tourner l’économie française au quotidien n’en n’ont cure. Et si c’était finalement celui-là, le véritable message d’espoir de ce printemps de tous les dangers ?
J.D