Une tendance accentuée par les croissances faibles qu’enregistrent les pays développés actuellement, quand les taux de rendement du capital atteignent 4 à 5 % par an en moyenne. Pour Piketty, la solution au problème est radicale : un impôt progressif sur le capital, à l’échelle de la planète. Mais à défaut de pouvoir partager l’amour français de la fiscalité avec le reste du monde, l’autre solution, aussi imparfaite soit-elle, consisterait à laisser filer un peu l’inflation, qui permet de diminuer la valeur relative du capital face à la hausse des prix. Changer la politique de la BCE ? Rassurez-vous, nos voisins allemands veillent sur les héritages français…
Florent Zucca