On peut s’étonner que quelques vedettes trustent les premières places, indépendamment du succès des films dans lesquels ils tournent. On a vu cela avec quelques patrons du CAC, qui s’accordent des augmentations de salaires, alors même que leur entreprise affiche des résultats en net recul, voire des pertes. A l’inverse, on peut citer l’exemple de François Cluzet et Omar Sy, qui allient un minimum garanti assorti d’un intéressement sur les entrées. Les deux vedettes d’Intouchables ont gagné le gros lot, avec des bonus frôlant les 2 M€. Ce système, qui a fait la fortune de quelques gloires du cinéma américain, pourrait inspirer les conseils d’administration de certaines entreprises. Une manière pour leurs dirigeants salariés de revenir à la réalité, qui leur semble parfois intouchable.
Antonio Mafra