Economie - Evènements de l'année : Saint-Exupéry dévoile son futur terminal - Première pierre pour le stade des Lumières

Saint-Exupéry dévoile son futur terminal

Nouvelle étape dans le développement de l’aéroport. Le chantier du « Futur Terminal 1 », baptisé ainsi, va pouvoir être lancé à l’été 2014, suite à la signature par le conseil de surveillance d’Aéroports de Lyon, le 11 juillet, du contrat de financement du programme d’investissement 2012/2016. L’aéroport Lyon-Saint Exupéry va donc entamer sa mue, vers la construction d’un terminal 1 tout neuf, de plus de 70 000 m², soit l’équivalent des surfaces des terminaux actuels, afin de répondre à la croissance du trafic aérien qui, selon les prévisions, atteindra 15 millions de passagers en 2020. En doublant sa capacité d’accueil, l’aéroport passera de cinq millions de passagers – enregistrés en 2012 sur les terminaux 1 et 3 (8 millions au total avec le terminal 2) – à plus de dix millions à terme, en 2018. Pour cette opération d’envergure, Aéroports de Lyon investit 180 M€, apportés en grande partie par un prêt courant sur cinq ans de la Banque européenne d’investissement (BEI), à hauteur de 140 M€. Le reste est investi en fonds propres.


Première pierre pour le stade des Lumières

Toutes les personnalités politiques, économiques et sportives, voire associatives et culturelles, de l’agglomération lyonnaise ont assisté à la pose de la première pierre du stade des Lumières, sur le site du Montout, à Décines, le 12 novembre. Près de sept ans après le démarrage du projet, deux ans et demi après la déclaration d’utilité publique signée par la ministre des Sports d’alors, Chantal Jouanno, et après une bataille juridique qui aura vu le dépôt de quelque 80 recours, Jean-Michel Aulas peut pousser un « ouf ! » de soulagement. Plus rien ne s’oppose désormais à l’édification de la future enceinte de 58 000 places. D’ailleurs, le chantier est déjà en pleine ébullition. Près de 1 000 ouvriers y travaillent déjà. L’ouvrage, ses 33 km de gradins et ses 62 000 m2 de toiture vont engloutir 7 500 tonnes d’acier et nécessiter un million d’heures de génie civil. Près de 2 000 personnes, dont 1 500 ouvriers, vont travailler en rythme de croisière sur le chantier, qui mobilise une enveloppe privée de 405 M€ apportée par la Foncière du Montout (OL Groupe). .../...



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