Bruno Lacroix, président du Conseil économique social et environnemental Rhône- Alpes avoue que ce constat a « fait l’effet d’une douche froide » sur les grands leaders politiques et économiques rhônalpins. La surprise est plutôt de voir à quel point les décideurs régionaux ont pu se bercer d’illusions, aveuglés par le statut de première région industrielle de France attribué à Rhône-Alpes. Car finalement, Rhône-Alpes n’est rien d’autre qu’à sa place. Lyon n’est pas Milan ou Barcelone. A force de le prétendre ou de le vouloir, d’autres douches froides sont à prévoir.
Florent Zucca