Cet état des lieux rapporte un allégement de 7,5 Md€ pour les entreprises en 2010, puis de 4 Md€ en rythme de croisière. Si l’on y ajoute les 27 Md€ d’allègements ciblés, notamment sur les bas salaires grâce à la fameuse « réduction Fillon » (1), et les 20 Md€ du nouveau « crédit d’impôt compétitivité » annoncés au lendemain du rapport Gallois, ce sont donc plus de 50 Md€ d’exonérations de charges qui bénéficient aux employeurs. Un chiffre qui ressemble fort à un choc de compétitivité. Mais qui pour s’en vanter ? Pas les syndicats patronaux, alors engagés dans les négociations sur le coût du travail, ni le gouvernement actuel, qui ne voudrait pas tresser des lauriers à l’ancienne majorité. A défaut de pigeons, on cherche donc les dindons de la farce…
Florent Zucca
(1) Voir aussi Tout Lyon Affiches n° 5030, page 35