Pour combler le trou, son président fait appel à la générosité publique. La fédération du PC du Rhône a contribué à hauteur de 1 €, regrettant ne pas avoir donné davantage au prétexte « qu’il n’a pas été aisé de rassembler cette somme, les militants communistes ne faisant pas partie de ceux qui ont profité de la crise ». Certains édiles bravent les arrêtés anti-mendicité, qu’ils ont fait voter, pour solliciter la générosité de leurs administrés. Et même l’Etat, pourtant si soucieux des finances publiques, va mettre la main à la poche puisque les sommes versées à titre de dons font l’objet d’une réduction d’impôt équivalente à 66 % des sommes versées dans la limite de 20 % du revenu imposable. Pour échapper à cette défiscalisation, le gouvernement pourrait voter, lui aussi, une loi anti-mendicité.
Antonio Mafra