AccueilEconomieEntreprise de la semaineDeltalys puise son énergie chez Kem One pour grandir

Deltalys puise son énergie chez Kem One pour grandir

Nicolas Astier
Photo JD - Nicolas Astier

EconomieEntreprise de la semaine Publié le ,

Le projet Deltalys est né de la rencontre d'un jeune ingénieur INSA de Lyon, Charly Germain, qui avait une expérience préalable de l'énergie traditionnelle, et d'industriels peu soucieux de garder pour eux seuls l'expérience acquise sur le terrain. Ensemble, cet équipage a donné naissance à la start-up lyonnaise, créé en 2014 avec la ferme intention de développer une véritable expertise en matière de développement des énergies renouvelables. « Nous avions pour objectif d'aider les industriels producteurs de gaz à éliminer les impuretés de la manière la plus efficace possible, pour en faire un biogaz propre », explique le créateur de l'entreprise.

Deltalys, qui emploie actuellement une quinzaine de personnes pour 1 M€ de chiffre d'affaires, se concentre sur la filtration et la purification des gaz. Concrètement, l'entreprise développe et met en œuvre des solutions de filtration innovantes et écoresponsables, permettant d'améliorer la rentabilité des unités de valorisation des biogaz. La start-up lyonnaise a pour ambition d'offrir aux producteurs de gaz renouvelables des solutions clés en mains fiables, économiques et écologiques. « Nos clients sont les industriels des centres de stockage et d'enfouissement, qui sont des gros producteurs de biogaz, et les spécialistes de revalorisation de la matière », ajoute Nicolas Astier, Responsable commercial de l'entreprise.

Installé à l'origine dans les locaux d'Insavalor à Villeurbanne, où elle garde encore des bureaux, Deltalys a profité de l'opportunité offerte par l'Appel des 30 pour s'installer sur un site plus en rapport avec ses besoins et pour trouver un partenaire industriel capable de l'aider dans sa démarche. Lauréate de l'Appel des 30 en 2016, la start-up a déménagé dans la foulée à Saint-Fons, sur un site maitrisé par le chimiste Kem One. « Ils ont mis deux hangars de 2 000 m2 à notre disposition, ainsi qu'un emplacement de 1 000 m2 en extérieur », précise le dirigeant de Deltalys.

Lancée en 2017, une fois ses installations industrielles passées sur le site de Kem One, l'activité de l'entreprise a déjà permis de séduire trois clients. « Nous avons en effet trois unités en fonctionnement, confirment les dirigeants de l'entreprise, et trois autres vont démarrer dans les prochains mois puisque les contrats sont signés. » Une mise à feu étonnamment rapide, car la commercialisation n'a vraiment commencé qu'à la fin de l'année dernière, d'où la nécessité de monter en puissance immédiate. « Pour cela, nous pouvons compter sur BPI, qui nous accompagne dans le financement de nos investissements. Les aménagements en cours sur le site de Kem One représentent environ 500 K€ », précisent-ils enfin.

Nicolas Astier : « Nous souhaitons installer notre activité à l'international »

Responsable commercial de Deltalys

Pour quelles raisons avez-vous candidaté dans le cadre du projet Appel des 30 en 2016 ?

D'une part, parce que nous avions besoin de foncier pour installer notre outil industriel et, d'autre part, parce que nous souhaitions intégrer une plateforme industrielle sur laquelle il serait possible de mutualiser des services et des moyens. Nous étions en effet en forte croissance, mais nous ne voulions pas mettre la structure en danger en investissant lourdement ; le modèle de l'Appel des 30 correspondait donc parfaitement à notre besoin. Cela nous a donné les moyens d'aller très vite et de nous appuyer sur des compétences extrêmement fortes qui sont chez Kem-One, aussi bien dans le domaine réglementaire, que dans le domaine de la sécurité...

Quelles sont vos ambitions à court et moyen terme ?

Nous allons entrer dans une phase de gros travaux d'ici le début du second semestre, pour lancer l'activité à pleine charge dans la foulée. A trois ans, nous souhaitons installer notre activité à l'international. Aujourd'hui nous rayonnons sur l'ensemble de la France, car nous avons commencé notre démarche commerciale en abordant le marché hexagonal, qui est déjà très important au regard de nos capacités de production, mais nous avons bien l'intention de déployer notre savoir-faire en dehors des frontières, en dupliquant le modèle que nous initions à Saint-Fons.

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