David Chomard, si l'entrepreunariat était un jeu...
Passionné d’informatique et de jeux vidéo, David Chomard aurait pu échapper à l’attraction de ces technologies, alors nouvelles, pour faire carrière dans le domaine industriel.
Entré à l’Insa en 1988, ce pur Lyonnais, né à la Croix-Rousse, choisit deux ans plus tard de prendre l’option « Génie électrique ». Les hasards de la vie et son attirance pour le Japon vont pourtant le ramener à ses premières amours. « En fin de 4e année, nous devions faire un stage de six mois en entreprise. J’ai profité d’un partenariat entre l’Insa et un laboratoire japonais pour partir là-bas en 1992 », explique-t-il. Ce séjour s’apparente à un véritable électrochoc pour ce passionné de mangas, qui se retrouve plongé dans un univers qui n’a rien à voir avec la bande dessinée. « Les trois premiers mois ont été terribles. J’avais énormément de mal à me faire comprendre et je n’arrivais pas à m’adapter à la nourriture. » Peu à peu, pourtant, David Chomard prend ses marques et la fin du séjour est aux antipodes des premiers mois. Lorsqu’il quitte le pays, le jeune ingénieur lyonnais sait déjà qu’il reviendra. À la sortie de l’Insa, pour préparer son retour au pays du Soleil Levant, il intègre une école à Rennes, pour suivre un cursus d’une année préparant à un DESS intitulé « Veille technologique et culture japonaise ». Et à l’été 1994, il s’envole de nouveau pour Tokyo, comme VSNE (volontaire du service national en entreprise), pour le compte d’une entreprise tournée vers les secteurs automobile et médical. .../...
Lire la suite dans le Tout Lyon Affiches n° 5074 du samedi 9 novembre 2013