AccueilEconomieDans les pas de LDLC, Anikop passe à la semaine de quatre jours

Dans les pas de LDLC, Anikop passe à la semaine de quatre jours

L'éditeur lyonnais de logiciels de gestion d'entreprise, Anikop (34 salariés, 2,7 millions de chiffre d’affaires), a instauré, début 2023, la semaine de quatre jours, à l’instar de sa maison mère, LDLC. Les explications de Nicolas Perroud, directeur.
Pour Nicolas Perroud, directeur d'Anikop, la semaine de quatre jours offre un meilleur équilibre entre vie professionnelle et personnelle.
© Véronique Vedrenne - Pour Nicolas Perroud, directeur d'Anikop, la semaine de quatre jours offre un meilleur équilibre entre vie professionnelle et personnelle.

Economie Publié le ,

Les entreprises lyonnaises innovent. A la suite de LDLC, l'éditeur de logiciels de gestion d'entreprise Anikop instaure la semaine de quatre jours. Le directeur de la société explique ce changement.

Nicolas Perroud, pourquoi avoir mis en place la semaine de quatre jours ?

Cette organisation permet un meilleur équilibre entre leur vie professionnelle et personnelle. Nos salariés peuvent choisir leur jour "off" le lundi, le mercredi ou le vendredi. Nous préparons cette organisation depuis plusieurs mois, mais cela a été assez facile à mettre en place puisque LDLC a ouvert la voie il y a deux ans.

Chez Anikop, "le mode projet" au service de la semaine de quatre jours

Les salariés travaillent-ils pour autant le même nombre d’heures ?

Chez Anikop, tous les salariés ont le statut cadre, il n’y a donc pas d’horaires fixes. Nous fonctionnons en mode "projet". Nous faisons en sorte qu’il y ait toujours au moins une personne par projet qui travaille.

Quelle est votre politique en termes de télétravail ?

Les salariés ont droit à un jour de télétravail par semaine. Nous tenons à ce que tout le monde soit dans nos locaux les mardis et jeudis. Avec le Covid, le télétravail avait été poussé à l’extrême dans les entreprises. Nous souhaitons garder le côté humain.

Podcast : la semaine de quatre jours, la vision du monde de Laurent de la Clergerie

Vous avez également instauré, il y a deux ans, les congés illimités. Cela fonctionne-t-il bien ?
Oui, c’est un système basé sur la confiance, qui s’autorégule. Les salariés prennent les jours dont ils ont besoin. Je m'assure qu'ils prennent toutefois le minimum légal sur une année glissante. Ils signent une charte morale sur la semaine de quatre jours et les congés illimités. Ils ne vont pas mettre en péril un projet.

Avez-vous d’autres projets ?

Nous allons mettre en place, à partir d’avril, une politique de transparence des salaires.

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