Ce premier Ring marque une étape importante dans la carrière du chef d’orchestre ligérien et boucle le parcours tracé vers Wagner et le répertoire romantique à partir du « laboratoire » de l’EOC qu’il a fondé en 1991 lorsqu’il était encore enseignant à l’Université Lyon 2. Un parcours commencé à Firminy où ce descendant d’immigrés polonais a vu le jour. En quelle année ? Silence… Accordons lui cette coquetterie compréhensible dans un univers musical gangrené par le jeunisme.
Daniel Kawka a grandi entre deux cultures : française du côté maternel, dont la branche installée à Saint-Galmier, où il n’y avait pas de communauté polonaise, a dû s’intégrer à marche forcée ; polonaise du côté paternel, qui avait jeté l’ancre dans la région stéphanoise. Des études littéraires, avec une option musique, lui ouvrent les portes de l’université Lyon 2 et des conservatoires de Lyon et de Saint-Etienne. Agrégation à 23 ans, puis doctorat de musicologie en poche, il occupe un premier poste « alimentaire », enseignant l’analyse musicale et la direction de choeur à Lyon 2 qu’il quitte en 1998. Entretemps, il avait fait quelques master class de direction d’orchestre et créé l’Ensemble Orchestral Contemporain (EOC). Ensemble de 18 musiciens rhônalpins, pouvant s’étendre à 40, dont la plupart sont des fidèles, l’EOC donne 30 à 40 concerts par an. « Je me suis toujours dit que je ferai la bascule lorsque je serai prêt ». Son entrée dans l’écurie de l’agent italien Resi Artists récompensera sa patience et une stratégie à contrecourant de ses collègues. .../...
Lire la suite dans le Tout Lyon Affiches n° 5067 du samedi 21 septembre 2013
Daniel Kawka ose le ring
Le 5 octobre prochain, Daniel Kawka inaugurera la nouvelle configuration de la fosse d’orchestre de l’Auditorium de Dijon, qui ouvre la saison avec la Tétralogie de Wagner.
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