Un copain m’avait incité à faire du solfège au prétexte qu’on s’amusait bien pendant les cours ». Son père jouait bien du saxophone, mais aux chasseurs alpins ; sa mère du piano, « mais on apprend la machine à coudre ». Une fois résigné à ne pas faire de la harpe, il intègre l’harmonie locale, au pupitre de saxophone, où il restera jusqu’à son départ à Paris, au Lycée Louis Le Grand, pour faire sa « prépa » HEC. A Sup de Co, où le démon de la musique le rattrape, ce ténor monte un choeur et en prend la direction. Le fils de sa professeur de chant, alors membre du Choeur de la Chapelle Royale, lui conseille d’auditionner devant Philippe Herreweghe. .../...
Lire la suite dans le Tout Lyon Affiches n° 5056 du samedi 6 juillet 2013